rons là — tout exprès quelque prêtre aveugle qui s’aventurera — à nous marier, car ici ils sont bêtement scrupuleux. — En outre, mon père doit être pendu demain, — et ça ferait tache à l’affaire. — N’êtes-vous pas Palémon ?
Est-ce que vous ne me reconnaissez pas ?
— Si fait ; mais vous ne vous souciez pas de moi ! Je n’ai rien — que cette pauvre jupe et deux grosses chemises.
— N’importe ; je veux vous avoir.
Voulez-vous ? bien sûr ?
— Oui, par cette loyale main ! je le veux.
Alors nous irons au lit.
Quand vous voudrez.
— Ah ! messire, vous êtes bien gourmand.
— Pourquoi essuyez-vous mon baiser ?
C’est un baiser embaumé ; — il va me parfumer joliment pour la noce… — N’est-ce pas là votre cousin Arcite ?
Oui, cher cœur ; — et je suis bien aise que mon cousin Palémon — ait fait un si bon choix.
Croyez-vous qu’il voudra de moi ?