de la guerre, que je puisse — arborer mon étendard pour ta gloire et être, grâce à toi, — salué vainqueur de la journée ! Donne-moi, grand Mars, — quelque gage de ta faveur !
Ô grand correcteur des énormités des temps, — qui précipites les états pourris, suprême arbitre — des titres poudreux et surannés, qui avec des saignées soulages — la terre malade, et guéris le monde — de sa pléthore de peuples, j’accepte — tes signes comme un heureux augure, et en ton nom — je marche hardiment à mon dessein. Partons !
— Nos étoiles doivent briller d’un nouveau feu, ou — s’éteindre aujourd’hui. Notre argument est l’amour ; — si la déesse d’amour l’adopte, elle nous donne — la victoire. Unissez donc vos esprits aux miens, — vous tous dont la magnanime noblesse fait de ma cause — votre hasard personnel ! À la déesse Vénus — recommandons notre entreprise, et implorons — sa protection pour notre parti.
— Salut, reine souveraine des secrets, toi qui as le pouvoir — d’arracher à sa furie le plus farouche tyran — pour le jeter pleurant aux pieds d’une fille, toi qui peux — avec une simple œillade amortir le tambour de Mars — et dissiper la fanfare d’alarme en murmures, toi qui permets — au boiteux de jeter en l’air sa béquille, en le guérissant — plus