Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
322
LES DEUX NOBLES PARENTS.
le geôlier.
Oui.
la fille du geôlier.
— Où est votre compas ?
le geôlier.
Le voici.
la fille du geôlier.
Mettez-le sur le nord ; — et puis dirigez votre course vers le bois où Palémon — brûle de me retrouver. Pour la manœuvre, — laissez-moi faire. Allons, levez l’ancre, mes petits cœurs, gaîment !
tous.
— Haou ! haou ! haou ! l’ancre est levée ! le vent est bon ! — En haut la bouline ! dehors la grande voile ! — Où est votre sifflet, maître ?
le frère du geôlier.
Emmenons-la.
le geôlier.
Au haut du mât, mousse !
le frère du geôlier.
Où est le pilote ?
premier ami.
Ici.
la fille du geôlier.
Qu’aperçois-tu ?
deuxième ami.
Un beau bois.
la fille du geôlier.
Mets le cap dessus, maître, vire de bord.
Chantant.
Quand Cynthia avec sa lumière empruntée…
Ils sortent.