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LES DEUX NOBLES PARENTS.

le geôlier.

Oui.

la fille du geôlier.

— Où est votre compas ?

le geôlier.

Le voici.

la fille du geôlier.

Mettez-le sur le nord ; — et puis dirigez votre course vers le bois où Palémon — brûle de me retrouver. Pour la manœuvre, — laissez-moi faire. Allons, levez l’ancre, mes petits cœurs, gaîment !

tous.

— Haou ! haou ! haou ! l’ancre est levée ! le vent est bon ! — En haut la bouline ! dehors la grande voile ! — Où est votre sifflet, maître ?

le frère du geôlier.

Emmenons-la.

le geôlier.

Au haut du mât, mousse !

le frère du geôlier.

Où est le pilote ?

premier ami.

Ici.

la fille du geôlier.

Qu’aperçois-tu ?

deuxième ami.

Un beau bois.

la fille du geôlier.

Mets le cap dessus, maître, vire de bord.

Chantant.
Quand Cynthia avec sa lumière empruntée…
Ils sortent.