J’espère bien aussi que tu n’en finiras pas.
— Ah ! vous avez des ruses de guerre ? Vous employez des feintes avec moi !
Non, je frappe droit et juste. — Il n’a que faire des feintes celui qui se bat pour la vérité.
— Fortune ennemie ! suis-je donc au niveau de la poussière ?
— Vous voilà tombé, monsieur, à ma merci !
Oui, misérable !
— Hélas ! pourquoi faut-il que la haine nous traîne ainsi au bord du tombeau ! — Vous voyez, mon épée n’a pas soif de votre vie. — Je suis plus affligé de votre blessure que vous-même. — Vous êtes de vertueuse maison, menez une vie vertueuse ; — ce n’est pas votre honneur, c’est votre folie qui saigne. — On attendait beaucoup de bien de votre existence : — ne brisez pas toutes les espérances. Vous avez une femme — bonne et obéissante : n’amoncelez pas la honte et la ruine — sur elle et sur votre postérité. Que le péché vous fasse seul souffrir, — et relevez-vous de cette chute pour ne plus jamais déchoir. — Et maintenant je vous laisse.
Eh quoi ! le chien m’a lâché — après m’avoir laissé sa morsure ! Oh ! mon cœur — voudrait bondir après lui ; ma