CONCLUSION.
Nous avons donc établi dans ces deux dernières Parties ce que nous nous étions proposé. Or, puisqu’en suivant les idées reçues de dépravation & de vice, on ne peut être méchant & dépravé que
Par l’absence ou la faiblesse des affections générales.
Par la violence des inclinations privées.
Ou par la présence des affections dénaturées.
Si ces trois états sont pernicieux à la Créature, & contraires à sa félicité pré-
par elles ; châtiment digne des soins avec lesquels il les avoit accumulées. On trouvera que je traite ce Philosophe un peu durement : mais il n’est pas possible sur le récit de Tacite, d’en penser plus favorablement ; & pour dire ma pensée en deux mots, ni lui ni Burrhus, ne sont pas aussi honnêtes-gens qu’on les fait. Voyez l’Historien.