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nant aux pieds de nos Autels. C’est sa tâche. Le Philosophe a rempli la sienne.

Il ne me reste qu’un mot à dire sur la manière dont j’ai traité M. S… je l’ai lu & relu : je me suis rempli de son esprit, & j’ai, pour ainsi dire, fermé son Livre, lorsque j’ai pris la plume. On n’a jamais usé du bien d’autrui avec tant de liberté. J’ai resserré ce qui m’a paru trop diffus ; étendu ce qui m’a paru trop serré ; rectifié ce qui n’étoit pensé qu’avec hardiesse ; & les réflexions qui accompagnent cette espèce de Texte, sont si fréquentes, que l’Essai de M. S… qui