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Or, laissant à part les autres accidents que l’excès des affections privées doit occasionner, si leur but est d’anéantir les affections générales, il est évident qu’elles tendent à nous priver de la source de nos plaisirs, & à nous inspirer les penchants monstrueux & dénaturés qui mettraient le sceau à notre misère, comme on verra dans l’Article suivant & dernier.


Section Troisieme


Il nous reste à examiner ces passions qui ne tendent ni au bien général, ni à l’intérêt particulier, & qui ne sont ni avantageuses à la Société, ni à la Créature. Nous avons marqué leur opposition aux affections sociales & naturelles, en les nommant penchants superflus & dénaturés.

De cette espèce est le plaisir cruel