Page:Shaftesbury - Principes de la philosophie morale, tad Diderot, 1745.djvu/207

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

I.

Que le principal moyen d’être bien avec soi & par conséquent d’être heureux, c’est d’avoir les affections sociales entières & énergiques ; & que manquer de ces affections, ou les avoir défectueuses, c’est être malheureux.

II.

Que c’est un malheur que d’avoir les affections privées trop énergiques, & par conséquent au-dessus de la subordination que les affections sociales doivent leur imprimer.

III.

Enfin, que d’être pourvu d’affections dénaturées, ou de ces penchants qui ne tendent ni au bien particulier de la Créature, ni à l’intérêt général de son espèce, c’est le comble de la misère.