d’une parfaite unité d’action, sur la naissance de Cumâra, dieu guerrier ; deux ou trois histoires d’amour en vers ; et un excellent petit livre sur le mètre sanscrit, précisé- ment à la façon de Térence ; mais certains pensent qu’il a revisé les œuvres de Vàlmic et Vyâsa, et qu’il en a établi le texte actuel- lement en cours et définitif. « Il est enfin admis partout que son renom atteint presque celui de ces vénérables bardes ; et nous devons regretter qu’il ait laissé seulement deux poèmes dramatiques, alors surtout que son Raghuvança lui aurait fourni force excellents sujets. « Certains de ses contemporains, et aussi des poètes hindous de notre propre temps, ont composé de nombreuses tragédies, co- médies, farces et pièces de musique, que le théâtre hindou pourrait réunir en autant de volumes qu’aucune nation de l’Europe an- cienne ou moderne. »
Page:Shûdraka - Le Chariot de terre cuite, trad. Barrucand.djvu/16
Cette page n’a pas encore été corrigée
12
PRÉFACE