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CYRANETTE

peu ébranlés. Et quand la berloque a sonné, vers deux heures du matin, j’ai presque regretté que ce raid n’eût pas duré une heure de plus, car le digne jeune homme était en train de nous révéler des secrets militaires et politiques dont je ne te dis que ça. Mais il fallait bien faire comme Yvonne, Francine, Pépé, Kiki, les demoiselles Plumet, la lampe Pigeon, etc., et nous sommes remontés, Robert et moi.

« Voilà, ma chérie ! Juge si je commence bien et si l’on a tort d’assurer que les voyages forment la jeunesse.

« Mille et mille baisers à père et mère, avec notre plus affectueux souvenir pour vous trois et aussi pour M. le curé.

« Ta sœur qui t’aime,
« Juliette Wellstone. »

P.-S. — J’espère que cette copieuse tartine apaisera un peu ta fringale de nouvelles, grande gourmande, et que tu ne me reprocheras plus ma paresse pour écrire. »