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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

Voilà pourquoi le précepteur du jeune Bac Sontcho n’avait pas le privilège d’entrer dans l’intérieur avec son élève.

Dans les bras de sa grand’mère, le petit Bac Sontcho fut porté jusque devant la chaumière centrale — la plus grande des trois. Cette chaumière se composait de deux pièces, sans compter un tout petit espace sans porte ni mur, en forme d’estrade, ajouté devant la pièce principale. Là il se déchaussa pour entrer dans la chambre — car en Corée on n’entre jamais dans une chambre avec des souliers.

La chambre était grande, propre, claire, les murs tapissés de papiers fraîchement collés, à la blancheur éclatante. Le petit Sontcho en admira longtemps les deux grandes portes qui étaient en bambou et en papier entourées d’un cadre de bois sculpté. Les portes de la chambre de chez son père, en ville, étaient autrement plus solides que celles-ci, avec leurs panneaux inférieurs en