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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

tout leur savoir pour convaincre ces « vieux Bâtons pourris », qui n’avaient déjà que trop de mépris pour ces jeunes « Girouettes effervescentes », comme ils disaient si bien. Si ces jeunes révolutionnaires voulaient à tout prix se rapprocher du Tong-Hac-Tang qu’ils considéraient comme un obstacle malfaisant, c’est qu’il avait derrière lui, non seulement une force matérielle et une armée secrète prête à tout sacrifier, mais encore la précieuse sympathie de l’immense majorité de ses compatriotes. Cette sympathie était d’ailleurs très compréhensible, étant donné que c’était la seule organisation patriotique existant dans le pays.

Il était difficile de croire à l’aboutissement d’une entente entre ces deux conceptions aussi opposées que possible. Mais grâce à la sage prévoyance ou plutôt à l’habile tactique des révolutionnaires, ils arrivèrent à former un front unique avec le Tong-Hac-Tang.

Lorsque, grâce à leurs innombrables