daires lui faisait d’ailleurs considérer la Corée comme sa proie légitime.
J’ai dit plus haut : « …Surtout depuis la décadence du pays, la corruption régnait en maîtresse absolue… »
Avant d’entrer dans le vif de mon sujet, je voudrais bien tracer en quelques lignes les différentes phases de cette décadence. Ici, tout d’abord, je ne saurais me dispenser d’évoquer — même en un exposé très sommaire — l’influence et le rôle du bouddhisme depuis son introduction en Corée par des Chinois, au VIe siècle (ère chrétienne).
Pendant les quatorze siècles de son existence dans ce pays — siècles qu’on peut diviser en deux grandes périodes : l’une de floraison et de puissance, qui dura de son introduction à la fin de l’époque de la « Corée », c’est-à-dire du début du VIe siècle à la fin du XVe ; l’autre, de déca-