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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

invités les amis et les voisins dans la mesure de leurs moyens.

En vous disant qu’il n’y a pas de cérémonie chez le fiancé, je me suis mal exprimé. Le lendemain du mariage il y en aura une, pendant laquelle le nouvel époux dénouera la natte virginale de sa femme, pour faire lui-même un chignon. Cette cérémonie est tout à fait intime et se passe en famille.

La cérémonie, les fêtes eurent grand éclat. Tout le monde était satisfait. Cependant la famille était accablée de fatigue. Les invités partirent, et la plupart des parents venus de loin. Il ne resta plus que quelques proches, dont faisaient partie les parents du jeune Sontcho.

Un repas intime les réunissait tous, un soir, dans une salle centrale où régnait une gaîté verbale. Un jeune parent de Séoul, fort élégant et beau parleur, — qui, disait-on, était revenu d’Europe depuis quelques mois — fut accablé de questions. Il répondait jovialement. On l’écoutait avec