Page:Seu - Autour d'une vie coréenne, 1929.pdf/137

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
133
AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

Sontcho qui était déjà un esprit très docile et curieux, aimant beaucoup la lecture, alla aussitôt s’installer dans un coin avec le livre. C’était un livre généalogique que l’oncle de Tai-Kou avait le privilège de posséder, comme étant la souche directe de la famille Bac.

À la première page, quelques explications du mot Bac ; à la deuxième commençait cette histoire peu ordinaire :


Ce fut par un beau jour d’automne que ce vénérable poète, dont les vers ne sont que des expressions de son amour automnal, se plut à flâner à travers les collines tout en contemplant les dorures sans éclat des feuilles de la saison.

L’atmosphère était comme saturée de rêve. La sérénité du ciel, la douceur de la brise, les murmures harmonieux des ruisseaux cachés, les gazouillements confus des oiseaux invisibles, tout cela exerçait