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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

ger dans un train en compagnie de ses parents.

Un matin, vers neuf heures, le petit Sontcho, sa mère et son père arrivèrent donc à la gare de Fusan, et à une heure de l’après-midi, après avoir roulé environ trois cents kilomètres, ils descendirent sur le quai de la gare de Tai-Kou, où ils furent reçus par de nombreux parents.

Sontcho n’a gardé le souvenir que de sa tante et de son oncle qui lui étaient alors tous les deux inconnus.

On se rendit chez eux en voiture. C’était une habitation composée de trois bâtiments séparés. Ces bâtiments, disposés de telle sorte qu’ils enfermaient une vaste cour, étaient couverts d’ardoise. Le jeune Sontcho et ses parents furent aussitôt conduits dans le Nai-Junc où régnait une animation fort affairée. Les derniers préparatifs de la cérémonie nuptiale en étaient cause. Le jeune Sontcho vit enfin sa cousine fiancée, âgée de dix-sept ans. Ses