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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

sés ça et là dans la salle, étudiaient. Quand le petit Sontcho et ses compagnons entrèrent sous la conduite de la grand’mère, ces bonzes se levèrent, la tête baissée en signe de respect.

Ensuite on passa dans un autre bâtiment. Celui-là était composé de trois pièces dont deux à gauche avaient chacune un Bouddha assez grand — un mètre au moins — tandis que la troisième avait un Bouddha minuscule en or, disait-on, qui ne devait pas mesurer plus de vingt centimètres. Il était enfermé dans une armoire vitrée. Et dans toutes ces chambres il y avait toujours quelques bonzes en étude. Puis on passa sans s’arrêter devant la plupart des autres bâtiments, tout en jetant quelques simples coups d’œil tantôt sur les façades ou sur les colonnes, tantôt dans l’intérieur de la salle si la porte était ouverte. Au cours de cette promenade on put constater qu’il y avait partout des Bouddhas de pierre ou de bois.

Enfin, on traversa une grande cour pour