Page:Seu - Autour d'une vie coréenne, 1929.pdf/119

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
115
AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

Do-sing ne font qu’étudier la théologie et préparer le Chemin tandis que les Soc-sing cultivent la propriété du monastère dont les récoltes doivent assurer l’existence et les besoins de la collectivité monastique. Par suite ils sont libres d’aller au marché vendre les fruits superflus et acheter les provisions nécessaires. Parfois, ils parcourent le pays, soit pour quémander des aumônes, soit pour distribuer les bonnes paroles de Bouddha.

Notez que les Do-sing eux aussi, peuvent descendre en ville quand c’est nécessaire.

Autrefois, c’était souvent aux Do-sing que le roi et ses ministres demandaient conseils pour les affaires de l’État, ou leur confiaient l’étude de certains projets. Alors les Do-sing se dérangeaient, allaient jusqu’à la ville avec leur simplicité habituelle pour donner leur avis au souverain.

Quand nos excursionnistes arrivèrent au seuil du temple, il était onze heures du matin. Le paysage environnant les avait tellement charmés qu’ils se décidèrent à