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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE


Deux ans après l’arrivée du jeune Sontcho chez ses grands parents, le grand-père mourut. La famille et les parents arrivèrent sans cesse pendant trois jours dans la maison mortuaire. On versait des larmes chaudes. On poussait auprès du mort, étendu sur un lit couvert de soies brodées, des cris, à la fois si tristes et si rythmés, qu’on aurait cru entendre chanter. Les obsèques et l’enterrement, ainsi que les sacrifices, furent solennels, toujours accompagnés de « chants ». Puis on l’enterra dans le ka-jan-ji, en attendant une place pour le tombeau définitif.

Qu’est-ce qu’un ka-jan-ji ? Il faut que je