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AUTOUR D’UNE VIE CORÉENNE

foulât au pied le moindre grain. Aussi la voyait-on souvent courbée jusqu’à terre, ramassant un grain de riz ou de blé. Et toutes les fois qu’elle avait l’occasion d’entrer dans la cuisine, elle disait à ses domestiques :

— Mes enfants, mangez beaucoup et soyez avares !

Le temps passa si vite, qu’on s’en aperçut seulement lorsqu’une servante vint annoncer le dîner, qui fut servi exactement de la même manière que le déjeuner de midi. Peut-être quelques principaux plats étaient-ils changés ?

Le dîner terminé, la grand’mère tenait absolument à ce que son petit-fils allât dormir. Et tout en invitant les autres à s’en aller, elle le conduisit dans une pièce adjacente.

Voilà la chambre à coucher de la grand’mère : c’était une petite pièce avec quelques meubles dans un placard sans portes. Il y avait dans un coin, en face de la porte d’entrée, un gros paquet enveloppé dans