Il y aura aussi un Conseil du Travail, permanent. Et le camarade achève incontinent : « Déjà la C. G. T. actuelle peut donner une idée approximative de l’organisation ouvrière future. » Ça sera beau !
Pour défendre la nouvelle patrie ainsi édifiée, et qui sera certainement la plus douce des patries, ô ineffable Méric ! on formera des milices. Car la guerre est inévitable…
Et après nous avoir causé d’une « morale nouvelle imposant de lourdes obligations et des sacrifices » ; après nous avoir entretenus des prisons et des tribunaux révolutionnaires, bref de ce qu’il appelle lui-même la tyrannie ouvrière, le citoyen Méric termine tranquillement : « Ce n’est d’ailleurs ni pour aujourd’hui, ni pour demain. » Quand je vous disais qu’il possède l’humour impassible des Anglo-Saxons !