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prispris, le moraliste inconnu reste tellement inutile, que, quand il n’en devient pas lui-même ridicule, ses écrits du moins le deviennent. Tout ce qui devrait être saint parmi les hommes perdit sa force lorsque les livres de philosophie, de religion, de morale furent étalés au milieu de la boue des quais, lorsque des pages solennelles furent livrées aux plus vils usages du trafic.

L’opinion, la célébrité, fussent-elles vaines en elles-mêmes, ne doivent être ni méprisées, ni même négligées, puisqu’elles sont un des grands moyens qui puissent conduire aux fins les plus louables comme les plus impor-