chent leurs bêtes, et fendent le sol fécond qui donnera le pain de chaque jour à ces vaillants pionniers de la France Nouvelle.
François Duval-Chesnay, ayant finalement accepté la mission à lui confiée par le roi, avait décidé de passer l’hiver à Québec avec sa femme. Ils étaient donc venus de France pour les épousailles de leur neveu à qui ils apportaient la tendre bénédiction des grands-parents de Rouen.
Le lieutenant Alain de Martainville, demeuré très empressé auprès de Mademoiselle Duval-Chesnay, profita des fêtes de mariage auxquelles Michel l’avait chaleureusement convié, pour renouveler sa demande. Suzanne accepta sa recherche, puisqu’il lui fallait renoncer à jamais à son premier amour. Monsieur de Martainville, d’ailleurs, était charmant et occupait une situation brillante, ayant été promu au grade de commandant des forces militaires des Trois-Rivières. Le mariage fut célébré quelques semaines plus tard.