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dre à des souvenirs de l’époque sublime où notre terre était encore française.

Seuls, les faits historiques auxquels il est fait allusion, quelques noms et les descriptions locales sont véridiques. Le reste est une œuvre de pure imagination, sur laquelle, en toute révérence, nous avons laissé planer la noble et grande figure de Madame d’Youville.


Vieilles choses aux airs attendris et fidèles,
Immobiles toujours quand tout a disparu.

Tout le mystère humain, enclos en vous nous hante
Et nous sentons frémir doucement sous nos doigts
L’âme des siècles morts comme une chair vivante
Lorsque nous effleurons le sommeil de vos bois.


A. S.