de nouveaux sujets d’observation et d’étude. Lorsque la marquise arriva dans la ville natale du Pérugin, l’esprit, la grâce, le charme inné de cette femme de génie aussi bonne que simple contribuèrent beaucoup à pacifier les esprits encore émus d’indignation au souvenir d’un fait digne d’une bande de sauvages, le récent massacre des bourgeois de Pérouse par la garde Suisse.
Les nobles qualités de la marquise, ses rares talents lui valaient partout des admirations sincères. Elle a surtout laissé des souvenirs bien affectueux, bien solides parmi les membres de cette université de Pérouse qui, pour être moins considérable que celle de Bologne, n’en abonde pas moins en hommes de talent et de cœur. On se sentait irrésistiblement entraîné vers cette grande utiliseuse de forces qui simplement, et pour ainsi dire sans y penser, semait le bien sur son passage, et ne reculait jamais lorsqu’il s’agissait de s’instruire et d’apprendre. Le caractère original des anciennes cités Ombriennes, les trésors ensevelis dans leurs musées et dans leurs bibliothèques, avant tout la valeur historique de ces trésors, lui inspirèrent le projet d’un travail extrêmement cu-