supposer un manque d’estime mutuelle qu’il faut se garder de négliger de petites attentions passées à l’état de coutume. Moi, pour ma part, je t’aime tant, que je n’aurais pas du tout besoin de t’estimer. Tu es ma chère Mouche, et mes souffrances me semblent moins pénibles quand je me représente ta gentillesse et l’agrément de ton esprit. T’envoyer de telles paroles, « de l’air monnayé », voilà malheureusement tout ce que je puis pour toi. Mes meilleurs souhaits de bonne année ! — je m’abstiens de les exprimer : — des mots, des mots !
» Je serai peut-être en état de voir ma Mouche demain. De toute façon, elle viendra après-demain jeudi rendre visite à
naguère athée de Sa Majesté Prussienne, présentement adorateur de fleurs de lotus. »