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XXII

Conclusion


Depuis ce jour, Blaise fit plus que jamais partie de la famille du comte ; la vie qu’on menait au château était calme et heureuse ; le service de Dieu n’y fut jamais négligé, non plus que le service des pauvres, qu’on allait chaque jour visiter, consoler et soulager. La fortune du comte passait tout entière à secourir les misères de ses semblables ; il les considérait comme des frères appelés à partager les richesses qu’il tenait de la bonté de Dieu. Quand Blaise devint grand, il aida le comte dans l’administration de sa fortune, et devint son homme de confiance, son conseiller intime. Jamais Blaise ne perdit le respect qu’il devait à ses maîtres, qui étaient en même temps ses meilleurs amis. Jules devint un jeune homme accompli ; Hélène fut, en grandissant, le modèle des jeunes personnes.

Blaise reçut plusieurs lettres de son ancien maître, Jacques, qui lui proposa avec l’autorisation