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dans ses bras ; je vous aimerai de tout mon cœur et je vous le dirai sans crainte.

Jules.

Ce sera tout comme Blaise, qui embrasse papa à présent comme s’il était son vrai père.

— Blaise embrasse papa ? dit Hélène en riant. Oh ! que c’est drôle ! Je voudrais voir cela.

Le comte.

Tu le verras demain, si tu veux venir avec nous chez Anfry.

Hélène.

Mais quel changement, mon Dieu ! Jamais je n’aurais cru possible que Blaise osât embrasser papa !

Jules.

Tu le comprendras, Hélène, quand je t’aurai raconté ce que nous devons à Blaise et quelles sont ses admirables vertus ; pour moi il a été un véritable ami.

Le comte.

À demain le reste de la conversation, mes chers enfants. Tu dois être fatiguée du voyage, mon Hélène ; et toi, mon ami, de toute ta soirée.

Jules.

Oui, papa, je me sens fatigué ; je ne serai pas fâché de me coucher.

Hélène.

Et moi aussi, je retrouverai mon lit avec plai-