— Bon et brave garçon, dit M. de Trénilly, attendri ; oui, tu as bien deviné avec ton excellent cœur le besoin que j’éprouve de t’exprimer ma reconnaissance ; je te remercie de me dire si franchement ce qui te ferait plaisir. Je te ferai faire un habillement complet pareil à celui de Jules.
Oh ! non, non, monsieur le comte, pas pareil, pas si beau ! ce ne serait pas bien, voyez-vous. Le serviteur ne doit pas se vêtir comme le maître ; je serais moi-même mal à l’aise. Non, laissez-moi faire ; laissez-moi commander mes habits comme si papa devait payer, et puis c’est vous qui payerez tout. Est-ce convenu ?
Oui, mon ami, oui ; ce sera comme tu voudras. Ce que tu dis est sage.
Merci, monsieur le comte ; maintenant, encore une chose ;… mais… ne vous fâchez pas si j’en demande trop… Dites seulement : non, Blaise, tu es trop ambitieux.
Qu’est-ce donc que tu veux me demander ? Voyons… parle donc ! Dis, mon enfant, dis.
Monsieur le comte,… monsieur le comte,… per-