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avec humeur. Tu as bien porté l’autre jour un panier de vin au village !

— Tiens, je crois bien, c’était pour faire honneur au repas que donnait l’épicier. »

La sonnette qui se fit entendre mit fin à cette conversation intime ; un des domestiques se précipita pour répondre à l’appel.

« Monsieur le comte à sonné ? dit-il en ouvrant avec précaution la porte de Jules.

— Oui, apportez-moi à déjeuner pour deux ! Blaise déjeune avec moi.

— Oui, monsieur le comte ; tout de suite. »

Cinq minutes après, le domestique apportait une petite table avec deux couverts, une volaille froide, du jambon, du beurre frais et des fruits.

Le comte.

Allons, Blaise, mettons-nous à table, c’est la première fois que je mangerai avec appétit depuis la maladie de mon pauvre Jules.

Blaise.

Monsieur le comte est bien bon : je viens de déjeuner, je n’ai pas faim.

Le comte.

Qu’as-tu mangé à ton déjeuner ?

Blaise.

Du pain et du fromage, monsieur le comte, comme d’habitude.