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j’attends de quoi faire un cerf-volant ! Et où sont le papier, la colle, l’osier, les couleurs, la ficelle ?

Blaise.

Je ne les ai pas, monsieur Jules ; on n’a pas voulu me les donner.

— On n’a pas voulu te les donner ! s’écria Jules, rouge de colère. On n’a pas voulu ! quand c’est moi qui les demande ! Ils vont voir ! Je les ferai tous chasser.

Blaise.

Pardon, Monsieur Jules, ce n’est pas la faute des domestiques, c’est la mienne, parce que je n’ai pas pensé à dire que c’était pour vous.

Jules.

Imbécile ! Tu as été demander pour toi ? Comme si tu avais droit à quelque chose ici ! Retourne vite à l’antichambre et rapporte tout ce qu’il faut.

Blaise, avec embarras.

Monsieur Jules, si cela vous était égal, j’irais chercher un des domestiques et vous lui expliqueriez vous-même ce que vous voulez.

Jules.

Non, je ne veux pas ; je veux que tu demandes tout. Va tout de suite. Dieu ! que c’est ennuyeux d’avoir affaire à un garçon bête et entêté comme toi ! Je suis fatigué de te répéter la même chose. »