bule, où il trouva cinq ou six domestiques qui allaient et venaient d’un air effaré.
« Halte-là, petit ! lui cria un des domestiques ; les blouses ne passent pas. Qui demandes-tu ?
— Je cherche mon père, monsieur, pour recevoir les maîtres, répondit Blaise. Maman m’a dit qu’il était au château. »
Et Blaise voulut entrer dans l’appartement ; le domestique le saisit par le bras :
Je t’ai dit, gamin, qu’on ne passait pas en blouse. Ton père n’est pas au château ; ce n’est pas sa place ni la tienne non plus. Va le chercher ailleurs.
Mais pourtant maman m’a dit…
Vas-tu finir et t’en aller, raisonneur ! Si tu ajoutes un mot, je t’époussetterai les épaules du manche de mon plumeau. »
Le pauvre Blaise se retira le cœur un peu gros, et retourna tristement à la grille, où l’attendait sa mère.
« Ils n’ont pas voulu me laisser entrer, maman ; ils ont dit que papa n’était pas au château, et que je n’y pouvais pas entrer en blouse. Du temps de M. Jacques, j’y entrais bien, pourtant.
— Je crains que tu n’aies deviné juste, mon