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Alcine.

Et des grandes mains énormes qui me serraient d’une force !…

La fermière.

Jésus ! miséricorde ! Malheureux enfants ! Qu’avez-vous fait ? Prendre M. le comte pour un loup ! Mais est-ce croyable, cette sottise-là ?… Jamais il ne nous le pardonnera. Seigneur Dieu ! Que va-t-il me dire ? Ma foi, mon Blaise, vas-y tout seul, toi. Je n’oserais jamais, après ce qui s’est passé.

Robert.

Vous voyez bien, maman, que, vous aussi vous avez peur.

La fermière.

Mais c’est par rapport à vos fourches, petits nigauds. Je n’aurais pas eu peur sans cela.

François.

Et pourquoi donc, en vous en allant, nous avez-vous dit de ne pas y aller ? C’est que vous aviez peur qu’il ne nous fît du mal.

La fermière.

Hélas ! mon Dieu, que faire ? Va vite, Blaisot, puisqu’il t’a demandé ; va le trouver dans la salle et raconte-nous ce qu’il t’aura dit ; tu nous retrouveras dans la grange. »

Blaise aurait bien voulu ne pas y aller, ou du moins ne pas y aller seul, mais il n’osa pas désobéir aux ordres du comte et de la fermière et il