voici le domestique que j’aperçois enfilant l’avenue ; bien sûr, c’est encore pour toi. »
Blaise sauta de dessus de sa chaise et sortit par une porte de derrière pour ne pas être vu du domestique. Il courut à toutes jambes à la ferme et demanda de l’ouvrage ; on lui donna des vaches à mener à l’herbe et à garder jusqu’au soir. Le domestique arriva chez Anfry cinq minutes après que Blaise en était parti.
« Eh, bien, où est donc votre garçon ? dit-il en regardant de tous côtés. N’est-il pas encore revenu dîner ? M. le comte l’envoie chercher.
— Blaise est venu dîner, et il est reparti pour aller travailler à la ferme, où il est retenu pour l’été, dit Anfry d’un air satisfait et légèrement moqueur.
Pourquoi l’avez-vous laissé partir, puisque je vous avais prévenu que M. le comte le demandait ?