meilleures que celles d’hier que m’avait données ton père; cette fièvre persistante t’épuise… J’attends tous les jours l’arrivée du facteur avec une vive impatience, mais jusqu’ici et depuis longtemps les nouvelles sont loin d’être satisfaisantes…
Ton père et Woldemar me mandent qu’Émile te soigne avec affection et douceur; dis-lui que je l’en remercie de tout mon cœur et que je me repose sur lui du soin de te guérir. Jacques et Jeanne produisent un effet général d’admiration; personne ne m’a dit si Jeanne marchait seule : la voilà qui a treize mois; elle est dans l’âge de partir. Adieu, ma chère petite chérie….
Je te remercie, ma pauvre petite, des quelques lignes qui commencent la lettre d’Émile; j’espère, d’après ces deux jours sans fièvre, que la convalescence est commencée; j’ai été très tourmentée de cette maladie et très attristée de ton état de souffrance. Je remercie Émile et j’espère bien qu’il viendra, non à Laiglc, mais aux Nouettes, où j’ai parfaitement de quoi le loger; il aura la chambre de Gaston, et l’architecte celle de Sabine. Quelle bizarre idée à ces imbéciles de Livet de ne pas Vous laisser couper du bois la première année, et de ne pas vouloir être payés avant quatre ans!
Cette dernière clause, toute bête qu’elle est, n’est