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froid au Tréport, car ici il ne fait pas chaud et le vent vous glace malgré robes et shals. Adieu, ma chère Minette ; je t’embrasse bien tendrement ainsi que les très chers Minets et Émile le gros matou.



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À LA VICOMTESSE ÉMILE DE PITRAY


Les Nouettes, 18 septembre 1859.


Chère enfant, j’ai reçu ta lettre, qui me rend l’espoir de te voir habiter à Livet; le projet de conserver la maison est plus raisonnable, hélas! mais c’est dommage qu’elle soit si laide, si mal tournée, si sottement percée, si bas de terre. Si M. Lépreux arrive à en faire quelque chose de bien, il fera preuve d’une habileté miraculeuse[1]

Ta lettre à la tante Nar est parfaite ; ce serait un meurtre et un vandalisme de la déchirer. Barras[2] est venu me dire hier que tous les petits bassets sont morts d’une maladie qui règne sur les chiens, et que la mère bassette était expirante ; il ne pensait pas qu’elle pût arriver au lendemain. Mylord[3] va bien et chasse comme un Dieu (sic)…

Adieu, chère enfant… Je te garde deux lettres de L. Veuillot.

  1. Il n’a pas été possible de l’arranger. Elle a été démolie, et l’on a construit presque à la même place un château style Louis XV.
  2. Un garde de la forêt, qui avait en pension des chiens à mon mari.
  3. Chien épagneul à mon mari.