mener tous les jours chez Sabine qui lui fera une instruction d’une heure; je l’attends dans la chapelle où elle vient ensuite faire une visite d’un quart d’heure au Saint-Sacrement; nous rentrons à trois heures et demie pour recevoir Mlle Hourdan[1]; j’assiste et j’aide à l’explication du catéchisme et de la lecture du Grand jour approche. Voilà pour l’après-midi; le matin, je vais à la messe de huit heures pour mon compte, je rentre à neuf; je repars à dix avec Camille pour la messe de dix heures après laquelle elle doit faire une lecture méditée d’un quart d’heure; nous rentrons vers onze heures pour le déjeuner. Tu vois qu’il me reste peu de temps pour écrire.
Au reste, je t’écris plus encore que tu ne m’écris, ainsi ta plainte n’est pas fondée. Paul doit venir chercher Camille, je ne sais pas quand, mais bien près de Noël, parce qu’ils veulent l’avoir à Hanovre pour le jour de l’an….
Chère petite… Je n’ai pas une minute à moi; cette poussée sera finie dans une dizaine de jours, quand Paul emmènera Camille…
Tout le monde va bien. J’ai après-demain un nouveau domestique : mon bourrelier s’en va bourru et
- ↑ 1. L’institutrice provisoire