C’est bien mon ami ; c’est l’ancienne politesse française. Et comment vous appelez-vous ?
Boginski, madame Bonbeck.
À la bonne heure ! Boginski ! c’est un nom chrétien, au moins. Coz… ki ! je ne vous appellerai pas souvent, vous. Et toi, Simplette, et toi, Innocent, allez-vous rester à tournoyer comme des toupies d’Allemagne ? Que veux-tu faire, toi ?
Ce que vous voudrez, ma tante.
Ce que vous voudrez, ma tante… Sotte, va ! Tâche d’avoir une volonté, sans quoi je t’en donnerai avec le fouet de l’amour des chiens et l’amour des chats. »
Simplicie frémit et regarda sa tante avec terreur.
Et toi, Innocent, n’as-tu pas une volonté ?
Si, ma tante. Je veux entrer en pension.
Pour quoi faire, imbécile ? Pour crever d’ennui ?
Je veux porter un uniforme comme Léonce qui est entré au collège Stanislas.