aimer vous tous ! Moi rester seul, triste, triste ! et personne pour consoler pauvre Coz…
— Mon pauvre ami, mais vous n’avez donc pas entendu que monsieur me dit que si l’homme indiqué par mamzelle Simplicie mérite confiance, il nous ramènera ; cet homme c’est vous ! C’est vous qui nous ramènerez à Gargilier.
— Moi confiance ? moi ramener ? moi rester ? moi pas quitter ? Merci madame Prude ? merci mamzelle ! merci monsieur ! »
Et, en disant ces mots, Coz riait, tournait comme un toton, étouffait Prudence, secouait les bras de Simplicie, écrasait les mains d’Innocent ; il était fou de joie ; il demandait à partir tout de suite, de peur qu’on ne changeât d’avis. Prudence eut quelque peine à lui faire comprendre qu’il fallait attendre au lendemain.
« Il nous faut le temps de faire nos paquets, dit-elle.
— Moi faire tout en une heure, répondit Coz.
Il faut faire nos adieux à Mme de Roubier, la remercier de ses bontés.
Cela pas long ; moi dire pour vous.
Non, ce ne serait pas poli ; nous devons aller nous-mêmes et à une heure convenable de l’après-