naire ; Simplicie possédait, en dehors de ses quatre belles robes, deux robes de mérinos et peu d’accessoires.
« En route, les voyageurs pour Redon ! cria le conducteur. M. Gargilier, trois places d’intérieur ! »
Nos trois voyageurs prirent leurs places.
« M. Boginski, deux places ! Mme Courtemiche, deux places ! Mme Petitbeaudoit, une place ! »
Les voyageurs montaient ; il y avait six places ; on y entassa les personnes que l’on venait d’appeler ; Mme Courtemiche avait pris deux places pour elle et pour son chien, une grosse laide bête jaune, puante et méchante ; elle se trouva voisine de Prudence qui, se voyant écrasée, poussa à gauche ; la grosse bête, bien établie sur la banquette, grogna et montra les dents ; Prudence la poussa plus fort ; la bête se lança sur Prudence, qui para cette attaque par un vigoureux coup de poing sur l’échine ; le chien jette des cris pitoyables. Mme Courtemiche venge son chéri par des cris et des injures. Le conducteur arrive, met la tête à la portière.
« Qu’est-ce qu’il y a donc ? » dit-il avec humeur.
Il y a que Madame, que voici, veut usurper la place de mon pauvre Chéri mignon, qu’elle l’a injurié, poussé, frappé, blessé peut-être.
La diligence est pour les humains et pas pour les