trouva heureuse et fière du sacrifice que lui en faisait sa mère ; dans sa joie, elle oublia de la remercier et courut se montrer à son frère, qui ne pouvait se décider à quitter son uniforme.
Ils se promenèrent longtemps en long et en large dans le salon, se regardant avec orgueil et comptant sur des succès extraordinaires à Paris.
Tes camarades de pension n’oseront pas te tourmenter avec tes beaux habits.
Je crois bien ! Ce n’est pas comme dans leurs vestes étriquées ! On n’a pas ménagé l’étoffe dans les miens ; on leur portera respect, je t’en réponds.
Et moi ! Quand ces demoiselles me verront ! Camille, Madeleine, Élisabeth, Valentine, Henriette et les autres ! Elles n’ont rien d’aussi beau, bien certainement.
Elles vont crever de jalousie…
D’autant qu’on ne trouve plus d’étoffes pareilles, à ce que m’a dit maman.
Comme on nous traitera avec respect, quand on nous verra si bien habillés !