Eh bien ! qu’y a-t-il donc ? Simplicie pleure et crie ?
Toujours sa même chanson : « Je veux aller à Paris. »
Petite sotte, va ! Tu fais comme ton frère, dont je ne peux plus rien obtenir. Monsieur a dans la tête d’entrer dans une pension de Paris, et il ne travaille plus, il ne fait plus rien.
Il serait bien attrapé d’être en pension ; mal nourri, mal couché, accablé de travail, rudoyé par les maîtres, tourmenté par les camarades, souffrant du froid l’hiver, de la chaleur l’été ; ce serait une vie bien agréable pour Innocent, qui est paresseux, gourmand et indocile. Ah ! le voilà qui arrive avec un visage long d’une aune. »
Innocent entre sans regarder personne ; il va s’asseoir près de Simplicie ; tous deux boudent et tiennent les yeux baissés vers la terre.
Qu’as-tu, Innocent ? Pourquoi boudes-tu ?
Je veux aller à Paris.
Petit drôle ! toute la journée le même refrain :