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quand il put parler, il remercia vivement les élèves qui lui donnaient des soins, et fondit en larmes.

« C’est bon cela, dit le maître, c’est une détente. Laissez-le pleurer c’est très bon. »


Il revint complètement à lui. (Page 180.)

Innocent pleura pendant quelques minutes ; il se calma graduellement, et, se tournant vers le maître, il le remercia de ses bontés ; il en fit autant au maître d’étude ; puis il demanda aux élèves ce qui était arrivé depuis qu’il avait perdu connaissance, qui l’avait sauvé et où étaient ses ennemis.

Paul lui expliqua ce qui s’était passé ; le maître compléta le récit et fit un grand éloge de Paul, Louis