m’ont engagée à aller chez elles le soir, et que j’irai faire des visites à toutes ces demoiselles de la campagne. J’espère que nous irons au spectacle et aux promenades. Je vous écrirai, tout cela, ma chère maman, etc. »
Pendant qu’elle se consolait en écrivant, Mme Bonbeck lui achetait une robe de mérinos bleu foncé et une autre à fond marron avec pois bleus ; un chapeau marron et bleu orné d’un simple ruban et un manteau-paletot de drap noir. Elle rentra dans le salon et y fit déposer le paquet que Coz avait porté.
« Allez me chercher Simplette, dit-elle à Prudence.
— Votre tante vous demande, mamzelle, dit Prudence en entrant.
Je ne veux pas y aller, pour qu’elle recommence à me secouer. J’aime mieux rester avec toi.
Oh ! mamzelle, je vous en supplie, allez-y ; Mme Bonbeck n’est guère patiente, vous savez. Si elle allait se mettre en colère !
D’abord, si elle me bat, je me sauverai avec toi.
Et où irions-nous, mamzelle ?
Nous irions au chemin de fer et nous retour-