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VII

AGRÉMENTS DIVERS


Prudence, étonnée de ce brusque départ, pleura un peu ; Simplicie se sentit aussi un peu émue ; le Polonais proposa de retourner à la maison. Ils rentrèrent chez Mme Bonbeck après une absence de quatre heures.

« Où diable avez-vous été tout ce temps ? » leur dit la tante en les voyant entrer.

Prudence raconta les événements de la journée et l’entrée d’Innocent au pensionnat.

« Petit animal ! s’écria Mme Bonbeck ; est-il nigaud, ce garçon ! Et tout cela, pour porter une espèce d’uniforme qui n’a ni queue ni tête ! Coz, courez vite porter les effets de ce garçon, et ne soyez pas en retard pour le dîner, car nous ne vous attendrons pas. Je vous préviens. À six heures pré-