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Gaspard pleurait, Lucas pleurait, la mère Thomas était mécontente, le père Thomas n’était pas content, et les garçons et les filles de ferme se groupèrent autour de Gaspard et de Lucas pour les consoler.

Une fille de ferme.

Ne pleure pas, mon Lucas ; tu ne seras pas battu, toi.

Une autre fille.

Ah ! pour ça, non ; ce n’est pas toi qui te sauverais à l’école de peur de l’ouvrage.

Un garçon de ferme.

Voyons, Gaspard, faut pas pleurer, mon garçon. Ce qui est fini est fini et ne recommencera pas.

Un autre garçon.

Tu n’es pas le seul qui ait été battu ; je l’ai bien été, moi aussi, et je ne m’en porte pas plus mal.

Une file.

Sans compter que tu n’avais pas raison de courir à l’école et de nous laisser tous jeûner.

Une autre fille.

Et de laisser ta mère s’échiner après le beurre, sans seulement lui donner un coup de main.

Le père Thomas.

Aurez-vous bientôt fini, vous autres ? L’ouvrage est en retard à cause de ce grand paresseux. Allons ! que chacun prenne sa fourche et son râteau, et aux champs ! Marche en avant, toi, savant ; je finirai bien par t’apprendre ce que tu me