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voulait le lui enlever. Mina riait et perdait ses forces.

« Au secours, Gaspard ! appela-t-elle. Au secours ! ma mère est plus forte que moi. »

Gaspard obéit à l’appel de Mina et la secourut si bien, que le fer resta entre les mains de la mère Thomas. Mais la glace était rompue ; la lutte dans laquelle Gaspard avait pris une part si active enleva l’embarras, la crainte qu’avait éprouvée la mère à l’aspect de sa charmante et élégante belle-fille.

Mina.

C’est bien ; je me vengerai de ma défaite, et Gaspard me le payera, car il s’est mis contre moi au lieu de me secourir.

Gaspard.

Comment, contre vous ? je vous ai seulement légèrement soutenue pour vous empêcher de glisser.

Mina.

C’est égal ! puisque j’ai perdu mon fer, je vais plier ce tas de serviettes. Gaspard, donnez-moi, je vous prie, ce paquet qui sèche au feu.

Gaspard.

Mina, je vous en supplie.

Mina.

N’est-ce pas, ma mère, que ce linge doit être plié et détiré ?

La mère.

Certainement, ma fille ; mais Gaspard a raison