voulait le lui enlever. Mina riait et perdait ses forces.
« Au secours, Gaspard ! appela-t-elle. Au secours ! ma mère est plus forte que moi. »
Gaspard obéit à l’appel de Mina et la secourut si bien, que le fer resta entre les mains de la mère Thomas. Mais la glace était rompue ; la lutte dans laquelle Gaspard avait pris une part si active enleva l’embarras, la crainte qu’avait éprouvée la mère à l’aspect de sa charmante et élégante belle-fille.
C’est bien ; je me vengerai de ma défaite, et Gaspard me le payera, car il s’est mis contre moi au lieu de me secourir.
Comment, contre vous ? je vous ai seulement légèrement soutenue pour vous empêcher de glisser.
C’est égal ! puisque j’ai perdu mon fer, je vais plier ce tas de serviettes. Gaspard, donnez-moi, je vous prie, ce paquet qui sèche au feu.
Mina, je vous en supplie.
N’est-ce pas, ma mère, que ce linge doit être plié et détiré ?
Certainement, ma fille ; mais Gaspard a raison