cellente raison pour éviter la noce, pour faire le mariage sans aucun étalage.
Mais le grand deuil ?
Le deuil n’empêche rien, du moment que nous ne faisons pas d’invitations et que nous n’y mettons aucun apparat. Ce deuil nous sera même très utile pour ne pas faire là-bas la visite obligée ; et, sous prétexte de chagrin et d’affaires urgentes, faire amener la fille le jour du mariage, et nous marier à minuit.
Et le contrat !
On le leur portera à signer chez eux ; ils auront une soirée s’ils le veulent, mais nous n’y serons pas.
Très bien, très bien, mon cher enfant. Presse tout cela ; écris à l’Allemand pour lui annoncer ce malheur, et tâche de dire un mot aimable pour la fille.
Je tâcherai, mon père ; mais je la déteste d’avance.
Déteste tant que tu voudras ; mais, vis-à-vis d’elle, conserve les dehors.