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M. Frölichein, il parvint à la grille de l’usine avant lui, entra vivement et ferma la porte.

Mais M. Frölichein, qui se disait toujours qu’il voulait avoir ce jeune homme, ne se découragea pas encore ; il sonna ; la porte s’ouvrit ; le portier se présenta.


Il sonna. La porte s’ouvrit.

« Ché feux barler à mon cheune ami, herr Gaspard.

— Bien, monsieur, je vais prévenir. Au reste, voici monsieur lui-même qui arrive. »

M. Frölichein se retourna et vit avec effroi M. Féréor lui-même.

« Ah mein Goth ! que fais-che tevenir ? Mon blus mortel ennemi ! mein Goth ! »

Il chercha à ouvrir la porte, elle était fermée ; M. Féréor approchait et l’avait déjà reconnu.

« Ce drôle chez moi ! par quel hasard ?

— Mein Goth ! Mein lieber Goth ! » répétait M. Frölichein, courant de droite et de gauche, et ne trouvant ni trou ni fente pour sortir de l’enceinte des ateliers.

M. Féréor était entré ; il regardait son ennemi avec des yeux flamboyants, tout en s’amusant de son embarras.

M. Féréor Que venez-vous faire chez moi, monsieur ? Comment avez-vous osé entrer ici ?

M. Frölichein.

Mon resbecdaple seigneur, ché suis entré bour temander fotre resbecdaple ami, M. Gaspard.