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monsieur qu’il est. Et si son Féréor vient avec lui, je le mettrai à la porte à coups de pied. Le coquin !

Le notaire avait été voir M. Féréor pour lui raconter la colère de Thomas.

M. Féréor sonna.

« Faites venir Gaspard, dit-il à l’homme qui avait répondu à la sonnette.

Le notaire.

Que décidez-vous, monsieur ? Faut-il laisser les choses comme elles sont ?

M. Féréor.

C’est Gaspard qui décidera ; je n’ai rien à faire dans tout cela.

Le notaire.

Vous pourriez donner un bon conseil, monsieur.

M. Féréor, sèchement.

Je ne donne jamais de conseil, monsieur ; je blâme ou j’approuve, j’ordonne ou je défends, je ne conseille jamais. »

Gaspard entra.

M. Féréor.

Parlez, monsieur, racontez à ce jeune homme ce que vous venez de me dire.

Le notaire recommença le récit de la scène avec Thomas.

Gaspard fronça le sourcil, regarda M. Féréor qui ne le regardait pas, réfléchit un instant.

Gaspard.

Veuillez, monsieur, effacer cette clause, ou bien,